Emily Kandassamy est actuellement doctorante en troisième année, en spécialité "Théories et Pratiques de la Mode", en partenariat avec l’Institut Français de la Mode à Paris. Son travail de thèse, en lien avec l’archéologie, l’histoire de l’art et l’anthropologie, s’intitule "Vêtement, mouvement et posture d’après les figurines en terre cuite de Tanagra et de Thasos. Mode grecque antique et statut des objets du VIe au IIIe siècle avant J.-C." Il est mené sous la codirection de Florence Gherchanoc (Paris Cité) et Francis Prost (Paris I). L’objectif de sa recherche est de déterminer, à partir du corpus des figurines en terre cuite de Tanagra et de Thasos, s’il existe une mode antique et s’il est possible de repérer des séquences vestimentaires qui puissent, selon certaines modalités, s’apparenter à un système de mode durant l’Antiquité grecque. En parallèle, elle termine un cursus LLCE en Etudes Nordiques spécialité suédois, dans un but comparatiste entre les modes et pratiques vestimentaires antiques en Grèce et dans le Nord.

Doctorant à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et rattaché au LaMOP, sous la direction d'Aude Mairey, sa recherche se concentre sur l’usage politique de l’image d’Henry V d’Angleterre. Il a publié divers articles sur les rapports entre l’histoire et l’image, sur Henry V et son image, ainsi que sur le cinéma et les cinéastes (Hitchcock, Welles, Wyler, Zemeckis). 

Erine Pioffret est actuellement en première année de doctorat, sous la direction de Monsieur Laurent Mellet. Sa thèse "La Régence anglaise à l'écran au XXIème siècle : un nouveau post-heritage?" est tournée vers le cinéma britannique, avec un corpus contemporain composé de séries et films. Au regard des débats sur le Heritage Film et le Post-Heritage Film des années 1980-1990, elle étudie les derniers films et séries depuis les années 2000 prenant pour cadre historique la Régence Anglaise.

Doctorant contractuel à Sorbonne Université, sous la direction d’Hélène Mélat et Luba Jurgenson, Domenico Scagliusi écrit une thèse sur la représentation des violences de masse de l’époque soviétique dans la littérature russe contemporaine. Il s’intéresse en particulier au lien entre la mémoire d’événements traumatiques et le fantastique. 

Diplômée de Sciences Po Paris, boursière Fulbright, agrégée-docteure en Histoire, Marjolaine Boutet est professeure de civilisation américaine à l'université Sorbonne-Paris-Nord depuis 2022. Spécialiste des représentations de la guerre à la période contemporaine et des séries télévisées, son nouvel ouvrage intitulé Faire écran : la réécriture de la Seconde Guerre mondiale dans les séries télévisées au temps de la guerre froide (États-Unis, Royaume-Uni, France, R.F.A.) paraîtra aux Presses du Septentrion cette année.

Sophia Mahroug est doctorante persanisante et arabisante en histoire contemporaine à Sorbonne Université (CRHXIX) et à l’Université du Luxembourg (C²DH). Dans le cadre de sa thèse de doctorat, elle propose une analyse de la politique culturelle des Gardiens de la Révolution islamique d’Iran (1979-2021) à partir des archives du Web et des réseaux sociaux numériques. Ses recherches ont pour objectif de reformuler une histoire politique de l’Iran des XXe et XXIe siècles à partir des sources nativement numériques, afin de proposer une réflexion épistémologique sur l’apport des humanités numériques dans l’étude du Moyen-Orient contemporain. Elle est diplômée de Sorbonne Université, de l’INALCO et de l’Institut Dehkhoda à Téhéran.

Diplômé en philosophie et en études cinématographiques, Ophir Levy a effectué une thèse d'histoire du cinéma sur la persistance de la mémoire et des images de la déportation dans le cinéma contemporain à partir de laquelle il a publié un ouvrage intitulé Les images clandestines en 2016. Il s'intéresse désormais à l'histoire et à l'esthétique du cinéma israélien ainsi qu'aux formes sonores en lien avec les représentations de la guerre. 

Docteur en Études cinématographiques et audiovisuelles de l’Université Sorbonne Nouvelle, membre du CEIS20 (Centre d’études interdisciplinaires du XXe siècle) à l’Université de Coimbra au Portugal, Mickaël Robert-Gonçalves prépare la publication de sa thèse intitulée "Cinéma portugais en révolution. 1974-1982 : genèse, enjeux, perspectives". Il est l’auteur de plusieurs articles sur le cinéma portugais et le cinéma documentaire. Il enseigne dans plusieurs universités, écoles d’art et de cinéma depuis 2012. Il a également été éditeur, programmateur, traducteur et producteur entre 2010 et 2016 pour la société Lowave, et a animé des activités pédagogiques pendant dix ans à la Cinémathèque française. Actuellement, Mickaël Robert-Gonçalves est responsable du cinéma L’Écran du Cube Garges.

Emmanuel Taïeb est professeur des universités en Science politique à Science po Lyon et rédacteur en chef des revues Saison.La revue des séries et Quaderni. Membre du laboratoire Triangle, il est notamment co-auteur de Séries politiques. Le pouvoir entre fiction et vérité avec Remi Lefebvre (2020), et de Puissance politique des images avec Ophir Levy (2023). 

Professeure agrégée, diplômée en histoire des relations internationales contemporaines, Alexandra Szuyska enseigne l'histoire et la géographie dans le secondaire. Passionnée par le cinéma et le rôle des images dans la construction du savoir historique, elle est titulaire de la certification cinéma et audiovisuel de l'Education nationale et d'un Master Pro "Cinéma, Réalisation, Production", de l'UFR d'Arts Plastiques de Paris I. Actuellement doctorante, elle poursuit ses recherches dans le cadre d'une thèse portant sur la représentation de la mort dans le cinéma documentaire, sous la direction du Professeur Frédéric Sojcher. 

Docteur en histoire, Julien Centrès porte son attention sur les opérations intellectuelles et pratiques concrètes que les metteurs en scène et leurs collaborateurs convoquent au sein des trois phases (documentaire, explicative et représentative) de leur écriture filmique et scénique de l'Histoire. Il a soutenu une thèse intitulée " L'écriture chéraldienne de l'histoire. Les opérations intellectuelles et pratiques d'un historiophoto-scénographe (1963-2012)". Julien Centrès enseigne l'histoire à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (ATER) et dirige actuellement l'édition du "Journal de travail" de Patrice Chéreau en six volumes (Actes Sud-Papiers/IMEC).

Doctorante en Études cinématographiques à l’École des Arts de la Sorbonne où elle occupe un poste ATER, Catarina Bassotti prépare une thèse, sous la direction de José Moure, autour de la fantomalité dans les cinémas contemporains d’Amérique latine. Elle a également une pratique dans le domaine du scénario et de la production de contenus dans son pays d’origine, le Brésil.

Charlotte Geoffray prépare une thèse d'histoire sous la direction du Professeur Pierre Singaravélou, intitulée : "Les élites européennes à l'épreuve du modèle colonial japonais (1895-1945)". Pour enrichir sa recherche et sa réflexion sur les relations entre l'Europe et le Japon à cette période, elle donne une place aux archives audiovisuelles. Elle a participé par ailleurs à la production d'émissions sur France Culture.

Franck Mazuet a écrit une thèse sur l’histoire de la firme de presse filmée Les Actualités Françaises et participe au projet ANR ANTRACT consacré à l’analyse automatique des grands corpus d’archives cinématographiques à l’aide de systèmes d’intelligence artificielle. Spécialisé dans les documentaires historiques à base d’archives, il a collaboré à de nombreux programmes produits pour France Télévisions et ARTE, et collabore aujourd’hui à la série Mystères d’archives sur Arte.

Maître de conférences en histoire et communication audiovisuelle à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sébastien Le Pajolec est également co-directeur de la revue Sociétés et Représentations.